Carnaval en République Dominicaine

Profitez d’un des festivals les plus originels et avec plus de tradition de la République Dominicaine, le Carnaval

Carnaval en République Dominicaine
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Le Carnaval est une tradition très enracinée dans la culture dominicaine et une authentique expression de l’identité de son peuple.

Les premières célébrations du Carnaval datent de 1520, de l’époque coloniale. Pendant la période d’occupation haïtienne, les déguisements n’étaient pas utilisés, mais c’est à partir de 1844 que les dominicains ont récupéré cette tradition, même s’ils n’ont pas continué à l’associer aux festivités religieuses. Ainsi, ils les ont remplacées par une seule célébration trois jours avant le Mercredi de Cendres. C’est pour cela que le mois de février est resté comme le mois du Carnaval en la République Dominicaine.

Chaque dimanche du mois, les différentes villes organisent des défilés. Malgré la beauté de ces célébrations, le Carnaval le plus connu au niveau international est celui de La Vega et, celui de la capitale, Saint-Domingue, célébré normalement entre le dernier dimanche de février et le premier dimanche de mars. Ce jour-là, le Ministère du Tourisme et de la Culture distribue des prix à la meilleure tenue, aux meilleurs groupes, etc., divisés en différentes catégories.

Le plus remarquable de l’incroyable carnaval dominicain est l’influence de différentes cultures dans son évolution. Outre l’inévitable présence de la culture espagnole, elle compte une énorme variété de personnages provenant de la culture africaine ou d’autres pays, tels que le Diablo Cojuelo, le Califé ou le Roba la gallina, parmi d’autres figures qui se mélangent avec les couleurs des défilés, au rythme de la musique et de la danse.

En ce qui concerne les masques voyants et travaillés, il faut signaler qu’au début elles suivaient la technique traditionnelle espagnole, pourtant elles ont évolué progressivement grâce aux influences des esclaves provenant d’Afrique et des hommes libres qui ont créé la tradition artisanale des careteros au moyen de leur travail, puisqu’ils étaient les artisans qui fabriquaient les masques dominicaines. Elles sont en papier mâché, avec des plumes, des journaux, des feuilles de bananier, des courges colorées, des bouchons de bouteilles petites ou des vêtements, parmi d’autres matériaux recyclables employés qui sont en harmonie et qui complètent un processus de différentes étapes qui utilise parfois des techniques plus compliquées.

En plus, vous pouvez trouver les diablos cojuelos, qui portent un fouet ou une « vessie gonflée » pour fouetter les participants afin d’éliminer les énergies négatives de leurs corps et de les purifier, ce qui permet le flux des énergies positives.

Néanmoins, il existe différents tours organisés par les agences et qui offrent la possibilité de jouir des carnavals, et de connaître la signification et les symboles de leurs personnages, de leurs vêtements ou des représentations typiques, ainsi que de déguster les plats les plus typiques de la zone ou même en visitant les grottes de La Vega, d’où les diablos cojuelos sortent.

Pour en savoir plus sur ce festival, visitez le site web du Ministère du Tourisme et de la Culture de la République Dominicaine : http://www.sectur.gob.do/.

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